Parcours Développement local et transformations socio-écologiques

Le parcours « Développement local et transformations socio-écologiques » du Master Etudes du développement est un programme de formation pluridisciplinaire, critique, constrictif, appliqué et nourri par les paradigmes contemporains du changement social. Il forme des étudiantes et étudiants issu.e.s d’une pluralité de disciplines (géographie, sociologie, anthropologie, économie, histoire, sciences sociales) aux métiers de l’accompagnement des dynamiques de changement sociétal et environnemental et aux méthodologies participatives, endogènes et inclusives. Un parcours recherche est aussi proposé en deuxième année.
Comme l’ensemble des parcours de l’IEDES, il fait le parti pris suivant : réfléchir aux processus de changement social à partir des terrains extra-européens (Afrique, Amérique du Sud, Asie). Cela implique de connaître la longue et conflictuelle histoire des rapports politiques et épistémologiques entre les Nords et les Suds, de se familiariser avec les pensées post-coloniales et décoloniales mais aussi d’apprendre à lire la pluralité des visions du monde et à s’en inspirer.
Le développement local vise à établir un compromis entre acteurs, territoires et ressources. Il désigne un processus au cours duquel les ressources locales (qu’elle soient économiques, humaines, sociales, culturelles ou environnementales) sont valorisées et les acteurs conduits à se penser comme les moteurs du développement de leur territoire et non plus comme de simples bénéficiaires.
Il est particulièrement pertinent pour penser et mettre en pratique des « alternatives de développement » au sein de territoires confrontés à des difficultés sociales, économiques, politiques et environnementales.
Il implique une dynamique résolument participative, durable et attentive aux conflictualités et vise à renforcer les capacités des acteurs à changer leur destin et celui de leur territoire.
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Présentation
Objectifs
- Former des futur.e.s professionnel.lles du changement social, économique et écologique compétent.e.s et innovant.e.s dans les domaines spécifiques du développement local : animateur-animatrice de territoire, chargé.e de développement local, chargé.e.s de projets, chargé.e.s de mission dans différentes domaines : ESS, transition écologique, urbanisme, développement rural, démarche participative, gouvernance locale.
- Former de jeunes chercheuses et de jeunes chercheurs sur les dynamiques locales dans les Suds ;
- Préparer aux métiers du développement local (chargés de projets, animateur territorial, responsale de pôle etc.) que ce soit dans le secteur de la solidarité internationale (ONG, associations, action internationale des collectivités territoriales, coopération bi ou multilatérale), ou dans l’animation territoriale en France ou en Europe (mairies, communautés de communes, parcs régionaux , programme alimentaire territoriale..) ou dans le champs de l’ESS ( entreprise sociale, tiers-lieux, intermédiation territoriale ..)
- Connaitre l’histoire politique, cultuelle et économique du développement et de l’aide internationale afin de pouvoir agir de manière critique dans un environnement post-colonial et de penser le changement à l’aide de paradigmes pluriels ;
- Acquérir les outils de gestion de projets (cycle du projet, suivi financier, évaluation) ou de méthodologie de la recherche.
Savoir-faire et compétences
Une approche originale : l’échelle locale du développement
Loin d’être seulement une échelle d’intervention, le local est un point ancré quelque part depuis lequel s’observent et s’analysent les changements du monde.
Depuis une dizaine d’années, la montée de l’économie sociale et solidaire, de l’économie circulaire, la valorisation des circuits courts notamment dans le contexte de crises mondiales, la relocalisation de certaines activités, l’universalisation des préoccupations environnementales, la recherche d’un autre développement ainsi que les expérimentations parfois radicales d’éco-villages ou de communautés alternatives ont renouvelé l’intérêt pour les dynamiques locales de développement
Le développement local est à la fois une approche, un secteur professionnel, un paradigme et une pratique très diversifiée. Il est revendiqué aussi bien par les associations, les mouvements de la société civile, les collectivités territoriales que par les Etats et les acteurs de la coopération multilatérale ou même les acteurs privés (RSE par exemple) dans leurs interventions de partenariat.
Bien que pratiquée depuis toujours, l’approche développement local se formalise, se décline et s’actualise : développement territorial, durable, intégré, participatif, endogène, bottom-up …
Penser et pratique le développement à partir d’une connaissance contemporaine du monde
Comme l’a montré la crise environnementale, la division du monde entre pays du Nord et pays du Sud est de moins en moins opérante. Beaucoup de dynamiques opèrent de manière résolument globale, même si elles se manifestent de manière diversifiée selon les contextes. Aussi, si le contexte décrit ci-dessous se révèle de manière particulièrement exacerbé dans les Suds, il agit résolument ailleurs.
Le développement local opère aujourd’hui dans un contexte marqué par :
- de fortes pressions foncières aussi bien urbaines que rurales ;
- la montée des problèmes socio-environnementaux ;
- une urbanisation soutenue et la montée des villes moyennes ;
- une marchandisation des services collectifs ;
- la crise du modèle démocratique libéral ;
- la remise en cause des relations post-coloniales et l’élaboration d‘un nouvel ordre mondial ;
- la montée des opérateurs privés multinationaux (minier et agroalimentaire notamment) ;
- la vétusté des services publics ;
- le renouvellement des formes de mobilisations ;
- l’usage intensif des outils numériques d’information et de communication ;
- La montée certaine mais indécise de l’intelligence artificielle ;
- le fort poids de la jeunesse ;
- la fragilisation de l’aide au développement ;
- des expériences de développement alternatif.
Les + de la formation
La particularité de ce parcours par rapport à d’autres formations en développement local et/ou territorial est de penser le développement local dans une perspective internationale et de travailler dans des contextes essentiellement extra-européens, même si les passerelles sont nombreuses. La formation ne portera pas sur les spécificités, cadres réglementaires et législatifs dans lequel évolue le développement territorial en France, mais transmettra aux étudiant.e.s la maîtrise de la démarche et des outils requis dans les initiatives de développement local ainsi qu’une connaissance approfondie du secteur de la solidarité internationale mobilisant ces approches ( action internationale des collectivités territoriales, associations issues de la migration, RSE, ONG, coopération bilatérale etc.). Cette formation permet à ses diplômées de s’insérer dans des organismes soutenant le développement local aussi bien à l’étranger qu’en France.
Former les étudiant.e.s dans différents domaines d’intervention : urbanisation durable des villes du Sud, tensions foncières, microcrédit, soutenabilité environnementale, ESS au Sud ; RSE etc. Le Master fait le choix d’aborder les différents domaines dans lesquels se pratique le développement local afin de permettre aux diplômés de s’insérer de manière diverse tout en leur donnant des bases solides pour accompagner le changement. Les étudiants ont la possibilité par le jeu des cours optionnels, par le choix de leurs sujet de dossiers, d’exposés ou de modules tutorés de se renforcer sur une question en particulier. La bonne insertion professionnelle des anciens (voir plus bas) démontre la pertinence d’une telle orientation. Certains étudiants ayant découvert un attrait majeur pour un domaine lors de leurs études à l’EIDES ont parfois choisi de faire un autre M2 très spécifique (gestion des risques et des catastrophes, entreprenariat social etc..)
Des pratiques pédagogiques innovantes. Le parcours Développement local propose à ses étudiants des méthodologies très interactives en termes d’enseignements. A partir du M1S2, les étudiantes et étudiants sont invité.e.s à être évaluées par dossiers ou exposés, à prendre part à des débats en classe, à pratiquer des « jeux sérieux » autour de la gestion des ressources naturelles, à prendre part à des sorties pédagogiques et à des stages terrains et à réaliser une « mission réelle » pour des acteures du territoire pour la réalisation en M2 d’un module tutoré.
Un cadre d’étude exceptionnel : un campus vert au cœur du Bois de Vincennes, haut lieu historique des rapports Nord-Suds, actuel écosystème novateur des transitions avec plus de 20 structures de développement et des locaux propices aux initiatives étudiantes.
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Programme
Déroulé général
D’une durée de 2 ans, le parcours Développement local et transformations socio-écologiques s’articule autour de 4 semestres.
Le Parcours Développement local est indifférencié, ce qui signifie qu’il s’adresse aussi bien aux futurs opérateurs de la solidarité internationale (coopération décentralisée, ONG, coopérations publiques nationales et internationales, fondations, consultant) qu’aux étudiant.e.s intéressé.e.s par la recherche soit à des fins d’enseignement supérieur et de recherche soit comme chercheur ou chercheuse dans des organisations opérationnelles du secteur.
Le parcours de M1 est commun aux deux dominantes. En M2, les étudiant.e.s ont le choix entre une dominante Projet ou Recherche. La distinction entre les deux dominantes s’opère uniquement au niveau de l’Unité d’enseignement 3 du M2 (Outils de la recherche/ Outils professionnels).
Les étudiant.e.s en dominante Projet réalisent une expérience professionnelle obligatoire entre 3 et 6 mois au cours de leur 2ème semestre de M2 et rédigent un rapport de stage.
Les étudiant.e.s en dominante Recherche mènent un projet de recherche donnant lieu à un mémoire de recherche soutenu devant un jury. Cette expérience de recherche peut aussi se faire dans le cadre d’un stage dans un organisme de recherche.
Le Master 1
Le semestre 1 (M1S1), de septembre à janvier, est une particularité forte de l’IEDES. Il est commun à tous les parcours proposés (aussi bien les parcours Eco que SHS) et vise à fournir aux étudiant.e.s venant d’horizons divers des bases et une culture en matière de développement, d’histoire politique des Suds et du postcolonialisme.
Il se compose de 208 heures de cours magistraux dont 32 heures en petits groupes + 18 heures de TD de langues.
Les étudiants doivent valider 11 cours, dont 4 sont à choisir parmi une liste d'options.Tableau maquette M1S1 en 3 colonnes avec cours et volume horaire Master 1 Semestre 1 (208h - 30ECTS) UE1 "Fondamentaux du développement" Cours obligatoire Acteurs et institutions de l'aide 22h Cours obligatoire Sociologie du développement 22h Cours obligatoire Économie du développement 22h Cours obligatoire Histoire du développement 22h Cours obligatoire Accompagnement pédagogique 16h 1 cours au choix parmi 2 optionnels Cours optionnel Microéconomie du développement 22h Cours optionnel Anthropologie du développement 22h UE2 "Mise en perspective du développement" Cours obligatoire Mesure du développement 16h Cours obligatoire Anthropologie du développement 18h 3 cours au choix parmi 7 optionnels Cours optionnel Analyse quantitative : inférence, causalité, rationalités 22h Cours optionnel Concepts et débats politiques contemporains 22h Cours optionnel Macroéconomie du développement 22h Cours optionnel Géopolitique du développement 22h Cours optionnel Population et développement 22h Cours optionnel Environnement et développement 22h Cours optionnel Géographie du développement 22h Le Semestre 2 (M1 S2), de février à juin, introduit le parcours spécifique développement local. Il se compose de 265 heures de cours. Autour d’un séminaire central portant sur le développement local, il introduit les étudiant.e.s aux acteurs de l'aide, aux thématiques sources de conflictualités locales (problèmes fonciers, urbanisation et inégalités dans les villes, activités minières, action internationale des collectivités, informalité, outils d'intelligence collectives) ainsi qu’aux différents protagonistes agissants dans les espaces locaux (pouvoirs publics, collectivités locales, acteurs privés, sociétés civiles, médias).
Le Master 2
Le Semestre 3 (M2S1), de septembre à février, aide les étudiant.e.s à acquérir des outils professionnels et à se former aux domaines d’interventions du développement local (ESS, Participation, Services urbains, aménagement, Environnement, Développement communautaire) Il implique 289 heures de cours.
Les deux premières UE sont communes, l’UE 3 dépend de la dominante choisie :
- L’UE 3 Outils professionnels de la gestion de projet pour les étudiants optant pour la Dominante Projet transmet aux étudiant.e.s les outils et les compétences pratiques en matière d’opérationnalité des initiative du développement local. Un Module tuteuré est proposé aux étudiant.e.s qui réalisent de Septembre à Février une mission réelle, comme experts Junior auprès de partenaires (Associations, ONG, collectivités territoriales etc.).
- L’UE 3 Outils de la Recherche de la Dominante Recherche offre aux étudiant.e.s les moyens de se former à la méthodologie de la recherche.
Le semestre 4 (M2S2), à partir de février, est consacré pour les étudiant.e.s de la dominante Projet à un stage professionnel de trois mois minimum qui donne lieu à la rédaction d’un rapport de stage à rendre pour le mois de septembre. Les étudiant.e.s sont accompagné.e.s pour leur recherche de stage.
Pour les étudiant.e.s de la dominante Recherche, le semestre 4 est consacré à une expérience de recherche donnant lieu à un mémoire et à une soutenance. Le projet de la recherche aura été construit sous la supervision d’un.e enseignant.e/chercheur.e de l’UMR Développement et Sociétés (DEVSOC) au cours du Semestre 3. Il portera sur une thématique choisie par l’étudiant.e. Cette expérience de recherche de S4 peut se faire aussi dans le cadre d’un stage au sein d’une structure de recherche.
Tableau maquette M2S2 en 1 colonne Master 2 Semestre 2 (30ECTS) UE1 "Expérience en milieu professionnel" Contrôle des connaissances
Le contrôle des connaissances du parcours reprend les modalités communes à tous les parcours de la mention Études du développement. L’assiduité aux enseignements est obligatoire. L’assiduité et la participation sont prises en compte dans l’évaluation en contrôle continu. Les modalités de contrôle de connaissance sont précisées dans la maquette et au début de chaque semestre par l’enseignant (examen écrit en temps limité, exposé oral, dossier), dans le respect des règlements approuvés par le CEVU et le CA de l’Université de Paris 1.
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Modalités
Équipe de formation
Le parcours fait le choix d’un enseignement à double voix. Les séminaires sont assurés doublement par des enseignants/chercheurs menant des recherches sur les sujets d’intervention du sujet et par des professionnels du secteur afin de transmettre aux étudiant.e.s des jalons théoriques ancrés dans une réalité professionnelle.
Quelques exemples des structures dans lesquelles travaillent les intervenants professionnels et les enseignants/chercheurs extérieurs membres de l’équipe pédagogique : Alliance pour une mine responsable (ARM), ONG Villes en développement, Institut de Recherches et d’Applications des Méthodes de développement (Iram), AFD, Association pour contribuer à l’Amélioration de la Gouvernance de la Terre, de l’Eau et des Ressources naturelles (AGTER), Consultant en Développement urbain, IRD (Institut de recherche pour le développement), Berne University of applied sciences, EFFICCOOP (agence d’évaluation de projets), Association Gret (Groupe de recherches et d’échanges technologiques), Association KINOME etc..
Outils de la formation
- Une équipe pédagogique mixte (enseignants-chercheurs et professionnels), plurielle en termes de disciplines et d’horizons et impliquée.
- Un module tutoré qui prépare au monde professionnel. Les étudiant.e.s de M2 se voient confier une mission réelle de jeunes experts par des partenaires associatifs et institutionnels de la formation: Conseil départemental du Val de Marne, Plateau Urbain, Plateforme du commerce équitable, Association française pour l’agriculture urbaine, Tiers-lieux, Centre communal d’action sociale, Ressourceries, Associations de quartier etc.
- Des approches pédagogiques innovantes (jeux sérieux, évaluation par posters, sorties pédagogiques, stage terrain etc)
- Une formation par l’expérience : stage non obligatoire en M1, obligatoire en M2, possibilité de césure entre le M1 et le M2, projets étudiants de solidarité, associations étudiantes, Organisation du Festival les TroPikantes par les étudiant.e.s…
- Une formation à la recherche par la recherche, en lien avec le laboratoire de recherche de l’IEDES : l’Unité Mixte de Recherche Développement et sociétés (UMR DEVSOC : IRD-Paris 1) et une insertion possible en doctorat après le master.
- Un engagement associatif au sein notamment de l’AED (Association Etudes et Développement), association des étudiant.e.s de l’IEDES, membre du Réseau Etudiants et Développement et autour de nombreux projets (Guinée, Inde, Sénégal…).
Partenariats
L’IEDES entretient localement, nationalement et internationalement un réseau dynamique de partenaires :
- une forte proximité avec les acteurs de la solidarité et des transitions en invitant plus d’une centaine de professionnels par an à intervenir dans les maquettes de formation, en organisant des évènements favorisant l’insertion professionnelle (Forum emplois, Conférences professionnelles, Soirée relations entreprise et insertion professionnelle), en participant à des réseaux (Coordination Sud, Fondation de France etc.) et en montant depuis 10 ans des Projets tutorés avec les acteurs du territoire (associations, collectivités territoriales).
- une insertion locale sur le campus du Jardin d'agronomie tropicale de Paris dans un réseau de plus de 20 acteurs préoccupés par les défis posés par les transitions sociales et environnementales, tout particulièrement dans les Suds, regroupés depuis 2018 au sein de la Cité du développement durable, pôle unique en France mêlant savoirs experts, professionnels et citoyens pour comprendre et penser les transitions écologiques et sociales de demain. Elle organise chaque année de nombreux évènements à destination de publics diversifiés et constitue un cadre stimulant et innovant pour les étudiants du campus.
Dimension internationale
L’IEDES a pour histoire et particularité d’accueillir un grand nombre d’étudiants internationaux (près de 30% de ses promotions) venant essentiellement de pays extra-européens. Etudier à l’IEDES c’est l’occasion d’expérimenter dès ses études l’interculturalité.
L'IEDES a de nombreux accords internationaux de coopération universitaire avec des pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Amérique du Nord et de l'Europe qui offrent des mobilités d’études à ses étudiants (mettre le lien vers la page) ainsi que des cadres propices à des collaborations académiques.
L’IEDES porte la Chaire UNESCO Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir qui réunit dix universités dont 7 situées sur le continent africain. Ses activités visent à soutenir en priorité le travail des jeunes chercheures et chercheurs.
Membre de l'EADI (Association européenne de recherche et de formation sur le Développement), il participe à de nombreux réseaux scientifiques sur les questions du développement. L’IEDES et l’IOB (Institute of Development Policy) de l’Université d’Anvers ont ainsi récemment déposé un dossier pour monter un Master international tourné vers l’Amérique du Sud.
Vie associative (Association des Etudes et du Développement - AED)
Les étudiants du Master Etudes du développement de l'IEDES sont réunis depuis plus de 30 ans en association, l'Association des études et du développement (AED), fondée en 1995. Elle a pour mission principale de favoriser les relations entre les étudiant·e·s, les enseignant·e·s chercheur·se·s ainsi que les différents acteurs du campus.
L'AED a pour objet de :
- coordonner des projets montés et menés par les étudiants tant sur le campus qu'à l'internationale,
- dynamiser la vie de l'IEDES,
- créer du lien social au sin des promotions et
- promouvoir les savoirs de ses membres par l'organisation de divers événements et la mise en place de plateformes de partage.
- De plus, elle vise à améliorer la diffusion, à dynamiser la réflexion et à permettre une analyse critique des questions liées au développement. Pour ce faire, elle organise chaque année des cycles de conférences, des ciné-débats, des projets de solidarité internationale, et depuis 2017, le festival annuel étudiant, scientifique, culturel, critique et musical Les TroPikantes.
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Insertion professionnelle
Stages
Le parcours offre divers temps de mise en situation professionnelle :
- Stage non obligatoire en M1
- Césure entre le M1 et le M2 selon la législation en vigueur
- Expérience professionnelle obligatoire en M2 sous différentes formes : stages, volontariat, CDD ou CDI. La durée obligatoire minimum est de trois mois mais il est fortement recommandé 6 mois de stage afin de renforcer sa professionnalisation. Cette expérience donne lieu à la rédaction d’un rapport de stage d’une cinquantaine de pages dont l’évaluation permet la validation du semestre.
Les organismes accueillant les stagiaires du Parcours local sont diversifiés et reflètent la pluralité d’insertion professionnelle des futurs diplômés : Collectivités territoriales à différents niveaux, Expertise France, France stratégies, Médecins du monde, Fédérations des parcs naturels régionaux, Plateau urbain, The Hague Academy for local governance, Tiers-Lieux (La Station Gare des Mines- IDf: Le Talus-Marseille) Commission économique pour l’Amérique latine (CEPAL), Chambre de commerce et de l’industrie franco-équatorienne, AVISE, CARE France, services RSE de différentes entreprises, Emmaïus France, Refettorio, Ministère de l’Europe et des affaires étrangères, PRCM en Afrique de l’Ouest, Institut Français de Pondichéry, Croix-rouge française, Est Ensemble - Grand Paris etc
Liste réalisée à partir des lieux de stage des promotions des deux dernières années.
Poursuite d'études - Doctorat
La poursuite d’études doctorales (en sociologie, anthropologie, économie, géographie et démographie) en France, dans un autre pays de l’UE ou un pays tiers est encouragée, et les parcours du Master mention Etudes du développement forment ainsi à travers la dominante Recherche des enseignants-chercheurs et des chercheurs des universités et des grands organismes de recherche tant en France qu’à l’étranger ainsi que des professionnels amenés à occuper des postes de responsabilité dans les institutions de coopération internationale.
Insertion professionnelle
Ce parcours vise la formation d'experts et de cadres appelés à travailler en France ou à l’étranger, dans des institutions internationales, nationales, des collectivités territoriales, des fondations, des associations, des organisations non gouvernementales ou des bureaux d’étude. Elle forme à des emplois de professionnels de terrain, chargé(e)s d’études ou de projets, cadres généralistes, consultants offrant des compétences spécifiques dans des domaines divers mais tous liés au développement local : décentralisation et coopération décentralisée, urbanisation, diagnostic territorial, approches socio-anthropologique et socio-urbaniste, développement participatif, mobilisation des acteurs d’un territoire, gestion de projet etc.
Quelques postes occupés par des anciennes et anciens de la formation montrant la diversité des secteurs d’insertion :
- Chargée de mission déchets- Ministère de la transition écologique et solidaire- Mayotte
- Climate change and land use project Manager, Evaluateur pour un bureau d’étude d’évaluation environnementale- Colombie
- Chargée d’études Urbanisme- Rennes et ville Métropole
- Chargée de mission éco-animation, Association Pik Pik Environnement
- Doctorants de sciences sociales à l’Université Paris 1, mais aussi à l’université de Genève et Assistant de Recherche à UCL-London
- Entrepreneure en ESS et Lauréate d’ Institut de l’engagement
- Coordinatrice d’un projet de coopération décentralisée entre la métropole Bordeaux et le Mexique
- Responsable pays, AFD
- Chargée de projet pour une collectivité pour la création d'une épicerie solidaire
- Chef de projet de développement urbain, Afrique de l’Ouest, AFD
- Assistante Pôle Afrique et Pôle Climat, Cités unies France
- Et aussi artiste, photographe et tour du monde….
Quelques chiffres
- 80 % des étudiants trouvent un emploi dans l’année qui suit l’obtention du diplôme
- 35 % travaillent à l’étranger
- 60 % travaillent sur un poste à forte dominante internationale
- 60 % occupent des postes de cadres dans les administrations des pays du Nord ou des pays en développement (PED) et dans les grands organismes (bureaux d’études, ONG, fondations d’entreprises, entreprises, banques).

Jardin d’agronomie tropicale de Paris
Responsable du parcours Master 1-2 : Sylvie Capitant, Maîtresse de conférences en sociologie
Pour toute question administrative : scoliedes@univ-paris1.fr
Institut d'études du développement de la Sorbonne (IEDES)
Parcours Développement local et transformations socio-écologiques