Parcours Crises, développement soutenable et genre

Le parcours Crises, développement soutenable et genre part du constat selon lequel le monde connaît des bouleversements sans précédent.
Le Rapport sur le développement humain du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) « Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation » (2021/2022) alerte sur le fait qu’un ensemble de dérèglements et de crises s’accumulent et interagissent pour perturber la vie de manière inédite ; celui de 2023/2024 « Sortir de l’impasse. Repenser la coopération dans un monde polarisé » insiste sur le caractère incertain de l’avenir dans un monde où les solidarités sont en cours de redéfinition. Les crises se sont multipliées, superposées et pour certaines sont devenues chroniques. Certaines ont changé de nature, d’autres d’ampleur, dans des proportions inconnues jusqu’alors. Les changements climatiques ne sont plus seulement vus comme étant liés à des phénomènes endogènes ; ils sont aussi et surtout analysés comme le résultat d’interventions humaines et technologiques. L’aggravation montante des inégalités de toutes natures montre en outre que les questions enchâssées de développement économique, social et environnemental sont des problématiques communes et transversales du nord au sud de notre planète.
Face à ces mutations profondes, les questions de justice environnementale et de justice sociale, d’inclusion des différentes populations, occupent une importance croissante pour envisager des modèles plus soutenables. Elles visent à interroger les rôles traditionnels des États et à envisager une transition écologique qui sorte du paradigme de la croissance économique encore dominant aujourd’hui pour lui substituer progressivement un modèle social plus inclusif visant notamment une égalité entre les femmes et les hommes et une meilleure prise en compte des besoins de toutes et tous.
Enfin, censées remédier à l’accélération de la dégradation de nos écosystèmes, les différents dispositifs de réponse sont à la peine. D’un côté, les politiques publiques centralisées censées y remédier s’essoufflent alors que les territoires et leurs populations sont confrontés à des développements socio-économiques variables qui suscitent aspirations et frustrations. De l'autre, les interventions de la communauté internationale, tant du point de vue des acteurs et de leurs relations (diplomatie, forces armées, organisations non gouvernementales, fondations) que des modes d’intervention (urgence, reconstruction, développement, médiations et actions de paix), qui se sont fortement professionnalisés font difficilement face et, dans un contexte où elles sont remises en cause, travaillent à s’adapter aux configurations de crises renouvelées et pour certaines d’entre elles récurrentes voire de plus en plus durables.
Sur ce constat, sans cesse à actualiser et à étayer, le parcours Crises, développement soutenable et genre entend former les futurs cadres professionnels et/ou de la recherche, à la description fine des processus de crises intriquées et de leurs effets différenciés, notamment en termes de genre, sur les acteurs sociaux pour ensuite analyser la soutenabilité des divers modes d’interventions publiques et privées aujourd’hui engagés.
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Présentation
Objectifs
Ce parcours du master Etudes du développement nouvelle formule ouvrira en septembre 2025.
Il a pour objectif d’adapter la formation des étudiant.es aux nouveaux contextes et nouvelles manières de « faire du développement » et à prendre acte du renouvellement des paradigmes du monde du développement et de la coopération que ce soit dans des contextes extra-européen, européen ou français. Il vise à :
- Former sur les questions de développement soutenable, de genre et d’analyse des crises
- Éclairer et établir des constats étayés des changements sociaux et sociétaux accélérés et de leurs effets dans des contextes aussi bien sud que nord.
- Proposer une grille d’analyse transdisciplinaire : sociologie, anthropologie, géographie et droit qui permettent d’envisager le monde de demain à l’aune d’une perspective à la fois fortement réflexive (sur nos pratiques humaines, collectives et individuelles, et nos postures) et critique.
- Construire une analyse plurifactorielle et genrée des crises et des situations de changement, grâce à l’acquisition d’outils spécifiques.
- Familiariser les étudiant-e-s aux approches systémiques pour saisir finement les dynamiques et les stratégies des acteurs sociaux et des institutions en situation de crises et post crises.
- Positionner les études de genre, au cœur de l’analyse des rapports sociaux. Ces derniers nous concernent toutes et tous. Le genre, en tant qu’outil conceptuel d’analyse et en tant que méthode, s’inscrit dans une démarche fortement réflexive, comme on l’a rappelé plus haut. L’apprentissage de cette réflexivité dans la conduite des projets de développement, quels qu’ils soient, est un des traits de cette formation. Il permet de situer son point de vue, en tant professionnel.les ancré.es dans les réalités de son temps, de mettre en perspective les actions entreprises et les positions des actrices et acteurs concerné·es par ces actions.
A la rentrée 2025, les parcours actuels Crises, interventions d’urgence et actions de développement et Développement soutenable et genre : justice, écologie, santé fusionnent pour composer un seul parcours (M1+M2) Crises, développement soutenable et genre, abordant de front ces différentes thématiques et proposant aux étudiants des choix optionnels élargis.
Savoir-faire et compétences
Les « Études du développement » sont considérées comme un champ spécifique de la connaissance en sciences humaines et sociales, par nature interdisciplinaire. Le parcours Crises, développement soutenable et genre est indifférencié, ce qui signifie qu’il s’adresse aussi bien aux futurs opérateurs de la solidarité internationale (coopération décentralisée, ONG, coopérations publiques nationales et internationales, fondations, consultants, organismes internationaux) qu’aux étudiant.e.s intéressé.e.s par la recherche soit à des fins d’enseignement supérieur et de recherche soit comme chercheur ou chercheuse dans des organisations opérationnelles du secteur..
Le parcours vise la formation de cadres, d'experts, de praticiens, mais aussi de chercheurs et de consultants, appelés à travailler dans des institutions internationales, nationales, des collectivités territoriales, des organisations non gouvernementales ou des fondations menant des programmes d'action d’urgence, de post-urgence et de développement dans des situations de crise et de fin ou post de crise et de plus en plus attentionnés à intégrer une approche genrée des rapports sociaux.
L’enseignement théorique et la formation pratique sont étroitement articulés, en accentuant progressivement la dimension professionnalisante de la pédagogie entre le M1 et le M2.
Le parcours de M1 est commun aux deux dominantes et la spécialisation se fait en M2. Les étudiant.e.s en Master 2 ont la possibilité de choisir entre une dominante « projet » ou une dominante « recherche » qui distingue leur parcours de formation sur une Unité d’enseignement (UE) seulement. Cette UE est commune aux trois parcours de SHS de l’IEDES.
Le M2 comporte un stage obligatoire de 3 à 6 mois, validé par un rapport de stage d’une quarantaine de pages. Les questions de méthode et les études de cas, se situent aussi bien en Afrique, en Amérique latine, en Asie qu’en France et en Europe.
Le parcours Crises, développement soutenable et genre a pour objectif de dispenser des enseignements qui permettent une insertion professionnelle basée sur l’acquisition d’une solide capacité à analyser un environnement social et naturel complexe et instable tant dans les pays du sud que du nord :
- Outre les techniques de gestion de projet classiques, il donnera des clés pour décoder tout particulièrement les jeux d'acteurs et les interrelations dans une perspective intersectionnelle (culturelles, sociales, genrées, intergénérationnelles, ethniques, etc.) et des suds, grâce aux approches critiques, postcoloniales et genrées ;
- Il apportera les outils qui ajouteront à vos compétences une valeur immédiate, par exemple : les méthodes d'analyse terrain et de feedbacks, d'identification des groupes d'acteurs dans leur pluralité, de leurs logiques, intérêts et de leurs interactions (bénéficiaires, parties prenantes, équipe projet, commanditaires).
- Il vous initiera à une approche critique et constructive dans le domaine du développement et de l’aide internationale.
Les + de la formation
- Formation analytique et professionnalisante pour travailler sur ou dans les métiers de la solidarité internationale au nord comme au sud
- Intégration de l’approche genre
- Parcours pluridisciplinaire et transversal (crises, environnement, santé, éducation..)
- Petite promotion avec des profils d’étudiants variés avec une forte proportion d’étudiants internationaux
- Dominante Projet ou Recherche à choisir en M2;
- Réalisation d'un mémoire crise Cas pays en M2 dans le cadre d’ateliers interactifs
- Possibilité de mobilité internationale en S3 et de césure pour les étudiants ayant suivi le M1
- Environnement dynamique et cadre exceptionnel : Le campus de la Cité du développement durable
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Programme
Le semestre 1 (M1S1), de septembre à janvier, est une particularité forte de l’IEDES. Il est commun à tous les parcours proposés (aussi bien les parcours Eco que SHS) et vise à fournir aux étudiant.e.s venant d’horizons divers des bases et une culture en matière de développement, d’histoire politique des Suds et du postcolonialisme.
Il se compose de 208 heures de cours magistraux dont 32 heures en petits groupes + 18 heures de TD de langues.
Les étudiants doivent valider 11 cours, dont 4 sont à choisir parmi une liste d'options.Tableau maquette M1S1 en 3 colonnes avec cours et volume horaire Master 1 Semestre 1 (208h - 30ECTS) UE1 "Fondamentaux du développement" Cours obligatoire Acteurs et institutions de l'aide 22h Cours obligatoire Sociologie du développement 22h Cours obligatoire Économie du développement 22h Cours obligatoire Histoire du développement 22h Cours obligatoire Accompagnement pédagogique 16h 1 cours au choix parmi 2 optionnels Cours optionnel Microéconomie du développement 22h Cours optionnel Anthropologie du développement 22h UE2 "Mise en perspective du développement" Cours obligatoire Mesure du développement 16h Cours obligatoire Anthropologie du développement 18h 3 cours au choix parmi 7 optionnels Cours optionnel Analyse quantitative : inférence, causalité, rationalités 22h Cours optionnel Concepts et débats politiques contemporains 22h Cours optionnel Macroéconomie du développement 22h Cours optionnel Géopolitique du développement 22h Cours optionnel Population et développement 22h Cours optionnel Environnement et développement 22h Cours optionnel Géographie du développement 22h Le semestre 2 (M1S2) forme les étudiant.e.s aux thématiques en forte tension dans les contextes de conflits et de crises (reconfigurations identitaires, violences genrées, inégalités et pauvreté) ainsi qu’aux différents acteurs protagonistes (organisations internationales, pouvoirs publics, collectivités locales, acteurs privés, sociétés civiles).
Tableau maquette M1S2 en 3 colonnes avec cours et volumes horaires Master 1 Semestre 2 (238h - 30ECTS) UE1 "Aide au développement : politiques et acteurs (TC)" Cours obligatoire Mondialisation du développement 20h Cours obligatoire Enjeux de la solidarité et de la coopération internationales 20h Cours obligatoire Conférences : pratiques sociales et professionnelles du développement 20h Cours obligatoire Socle de compétences transversales 4h UE2 "Crises et genre dans le développement" Cours obligatoire Crise urgence développement (séminaire central) 24h Cours obligatoire Genre et développement soutenable (séminaire central) 24h Cours obligatoire Reconfigurations identitaires dans les conflits 21h Cours obligatoire Conflits, genre et violences 21h UE3 "Droits et soutenabilité" 4 cours au choix parmi 7 optionnels Cours optionnel Droit international humanitaire 21h Cours optionnel Justice, réconciliation, mémoire 21h Cours optionnel Le genre au prisme du droit 21h Cours optionnel Acteurs pluriels de la violence armée 21h Cours optionnel Informalités 21h Cours optionnel Initiation à la recherche (SHS) 21h Cours optionnel Anthropologie audiovisuelle appliquée au développement 21h Le Semestre 1 du Master 2 (M2S1) accompagne les étudiant.e.s dans la maîtrise des domaines d’interventions de la coopération au développement et de la solidarité internationale en contextes crises et post crises ; dans la familiarisation aux approches analytiques du genre. Les étudiants réalisent un mémoire à finalité professionnelle “pays en Crises “axés sur les contestations et les reconfigurations politiques (liste tournante : Haïti, Sahel, Syrie, Yémen ... )
Au cours de ce 3ème semestre, les étudiants choisissent entre une UE 3 Dominante Projet (outil de gestions de projets : cycle de projet, ressources humaines, gestion financière, évaluation, capitalisation etc..) et une UE3 Dominante Recherche (outils de la recherche). Le reste des enseignements est commun.Tableau maquette M2S1 en 3 colonnes avec cours et volumes horaires Master 2 Semestre 1 (283-286h - 30ECTS) UE1 "Crises et Genre" Cours obligatoire Genre et développement : approche historique et thématique (Séminaire central) 24h Cours obligatoire Crises écologiques, anthropologie, santé (Séminaire central) 24h Cours obligatoire Genre : applications pratiques et perspectives critiques 21h Cours obligatoire Migrations, réfugiés et asile 21h Cours obligatoire Socle de compétences transversales 4h UE2 "Soutenabilités sociales et politiques" Cours obligatoire Contestations et reconfigurations politiques : Présentation de cas 18h Cours obligatoire Contestations et reconfigurations politiques : Ateliers pays (1 cas sur 3) 15h Cours obligatoire Écoféminisme 24h 2 cours au choix parmi 4 optionnels Cours optionnel Indicateurs de crise et dispositifs d'interventions de sorties de crises / Données de crises 21h Cours optionnel Villes inclusives et mobilités 21h Cours optionnel Pédagogies post-coloniales dans les Suds 21h Cours optionnel Séminaire optionnel de recherche 24h UE3 "Gestion de projets et outils d'intervention" Cours obligatoire Gestion de projet : ressources humaines 24h Cours obligatoire Gestion de projet : analyse financière 21h Cours obligatoire Direction de projet d'urgence et genre 24h 1 cours au choix parmi 2 optionnels Cours optionnel Gestion de projet : systèmes éducatifs d'urgence 21h Cours optionnel Gestion de projet : évaluation, capitalisation et plaidoyer - Santé 21h OU UE3 "Recherche" Cours obligatoire Méthodologie de la recherche qualitative 24h Cours obligatoire Méthodologie de la recherche quantitative 24h Cours obligatoire Outils et suivi des mémoires de recherche 15h 1 cours au choix parmi 3 optionnels Cours optionnel Construire la critique du développement 24h Cours optionnel Crises alimentaires africaines : objet, dimensions et analyses 24h Cours optionnel Enquête sur le développement durable 24h Le Semestre 2 de M2 (M2S2) est validé par un stage professionnel de trois à six mois pour les étudiant.e.s de la dominante Projet ou par un travail de recherche de terrain et soutenance d’un mémoire pour les étudiant-e-s de la dominante Recherche.
Tableau maquette M2S2 en 1 colonne Master 2 Semestre 2 (30ECTS) UE1 "Expérience en milieu professionnel" Contrôle des connaissances
Le contrôle des connaissances du parcours reprend les modalités communes à tous les parcours de la mention « Etudes du développement ». L’assiduité aux enseignements est obligatoire. L’assiduité et la participation sont prises en compte dans l’évaluation en contrôle continu.Les modalités de contrôle de connaissance sont précisées dans la maquette et au début de chaque semestre par l’enseignant (examen écrit en temps limité, exposé oral, dossier), dans le respect des règlements approuvés par le CEVU et le CA de l’Université de Paris 1.
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Modalités
Equipe de formation
L’équipe pédagogique est composée à la fois d’enseignants-chercheurs (équipe permanente de formation de l'IEDES) et de professionnel·les de plusieurs horizons, plusieurs disciplines et plusieurs générations : sociologues, anthropologues, géographes, juristes, médecins, consultantes, membres d’agences de développement ou d’ONG.
Partenariats
L’IEDES entretient localement, nationalement et internationalement un réseau dynamique de partenaires :
- une forte proximité avec les acteurs de la solidarité et des transitions en invitant plus d’une centaine de professionnels par an à intervenir dans les maquettes de formation, en organisant des évènements favorisant l’insertion professionnelle (Forum emplois, Conférences professionnelles, Soirée relations entreprise et insertion professionnelle), en participant à des réseaux (Coordination Sud, Fondation de France etc.) et en montant depuis 10 ans des Projets tutorés avec les acteurs du territoire (associations, collectivités territoriales).
- une insertion locale sur le campus du Jardin d'agronomie tropicale de Paris dans un réseau de plus de 20 acteurs préoccupés par les défis posés par les transitions sociales et environnementales, tout particulièrement dans les Suds, regroupés depuis 2018 au sein de la Cité du développement durable, pôle unique en France mêlant savoirs experts, professionnels et citoyens pour comprendre et penser les transitions écologiques et sociales de demain. Elle organise chaque année de nombreux évènements à destination de publics diversifiés et constitue un cadre stimulant et innovant pour les étudiants du campus.
Dimension internationale
L’IEDES a pour histoire et particularité d’accueillir un grand nombre d’étudiants internationaux (près de 30% de ses promotions) venant essentiellement de pays extra-européens. Etudier à l’IEDES c’est l’occasion d’expérimenter dès ses études l’interculturalité.
L'IEDES a de nombreux accords internationaux de coopération universitaire avec des pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Amérique du Nord et de l'Europe qui offrent des mobilités d’études à ses étudiants (mettre le lien vers la page) ainsi que des cadres propices à des collaborations académiques.
L’IEDES porte la Chaire UNESCO Défis partagés du développement : savoir, comprendre, agir qui réunit dix universités dont 7 situées sur le continent africain. Ses activités visent à soutenir en priorité le travail des jeunes chercheures et chercheurs.
Membre de l'EADI (Association européenne de recherche et de formation sur le Développement), il participe à de nombreux réseaux scientifiques sur les questions du développement. L’IEDES et l’IOB (Institute of Development Policy) de l’Université d’Anvers ont ainsi récemment déposé un dossier pour monter un Master international tourné vers l’Amérique du Sud.
Vie associative (Association des Etudes et du Développement - AED)
Les étudiants du Master Etudes du développement de l'IEDES sont réunis depuis plus de 30 ans en association, l'Association des études et du développement (AED), fondée en 1995. Elle a pour mission principale de favoriser les relations entre les étudiant·e·s, les enseignant·e·s chercheur·se·s ainsi que les différents acteurs du campus.
L'AED a pour objet de :
- coordonner des projets montés et menés par les étudiants tant sur le campus qu'à l'internationale,
- dynamiser la vie de l'IEDES,
- créer du lien social au sin des promotions et
- promouvoir les savoirs de ses membres par l'organisation de divers événements et la mise en place de plateformes de partage.
- De plus, elle vise à améliorer la diffusion, à dynamiser la réflexion et à permettre une analyse critique des questions liées au développement. Pour ce faire, elle organise chaque année des cycles de conférences, des ciné-débats, des projets de solidarité internationale, et depuis 2017, le festival annuel étudiant, scientifique, culturel, critique et musical Les TroPikantes.
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Insertion professionnelle
Stages
Le parcours offre divers temps de mise en situation professionnelle :
- Stage non obligatoire en M1
- Césure entre le M1 et le M2 selon la législation en vigueur
- Expérience professionnelle obligatoire en M2 sous différentes formes : stages, volontariat, CDD ou CDI. La durée obligatoire minimum est de trois mois mais il est fortement recommandé 6 mois de stage afin de renforcer sa professionnalisation. Cette expérience donne lieu à la rédaction d’un rapport de stage d’une cinquantaine de pages dont l’évaluation permet la validation du semestre.
Poursuite d'études - Doctorat
La poursuite d’études doctorales (en sociologie, anthropologie, économie, géographie et démographie) en France, dans un autre pays de l’UE ou un pays tiers est encouragée, et les parcours du Master mention Etudes du développement forment ainsi à travers la dominante Recherche des enseignants-chercheurs et des chercheurs des universités et des grands organismes de recherche tant en France qu’à l’étranger ainsi que des professionnels amenés à occuper des postes de responsabilité dans les institutions de coopération internationale.
Insertion professionnelle
Progressivement, les programmes d'interventions, dès la formulation des appels d'offre, prennent en compte une nouvelle orientation privilégiant l’articulation entre actions d'urgence, et programmes de réhabilitation-développement. Les acteurs non-gouvernementaux des interventions humanitaires ou de développement ont, pour l'essentiel, déjà entrepris ces dernières années leur mutation vers des stratégies d'intervention articulant urgence et développement. Les bailleurs de fonds, tels que l'Union Européenne (ECHO/EUROPAID) ou la Coopération Française, mais également les bureaux d’études dont les activités sont liées à ces institutions sont également en pleine mutation dans ce domaine.
Aux côtés de profils purement gestionnaires et financiers issus d’écoles spécialisées, ces organismes tendent aujourd’hui à privilégier le recrutement de cadres et de responsables ayant des capacités de synthèse, d’analyses critiques et d’innovation et formés aux approches Sciences Humaines et Sociales (SHS) afin d’adapter les philosophies, les dispositifs d’interventions et les pratiques professionnelles aux contextes politiques très évolutifs et d’une grande complexité.
Dans les universités, dans les instituts et les centres de recherches publics ou privés, se constitue aussi une capacité d’analyse des contextes d’interventions en changement, de leurs interactions avec la mondialisation et portant une attention renouvelée aux stratégies et adaptations des acteurs nationaux et locaux aux effets de l’aide.Les organismes dans lesquels travaillent aujourd’hui les diplômé-e-du parcours Crises de l’IEDES peuvent être présentés par grandes familles :
- Bureaux d’études français et UE : IRAM, CICDA, SOFRECO, BDPA, SODETEG, …
- ONG d’urgence : MDM, Humanity & Inclusion, MSF France, Belgique et Suisse, VSF, Solidarités,…
- ONG de développement intervenants en situations de crises et post crises (activités d’urgence, camps de réfugiés, déplacements et migrations forcées…), CCFD, Secours Populaire, Secours islamique, OXFAM, Children Fund’s,, Amnesty, MADERA, AFRANE…
- Institutions nationales et internationales : OMI, MAEE, AFD, HCR, ECHO, CICR
- Coopération décentralisée et collectivités territoriales
- Organismes publics ou privés intervenants sur des thématiques liées aux crises en France
- Fondations et réseaux : Coordination Sud, CONCORD (Bxl), SPHERE, SYNERGIE, COMPAS Qualité, CLONG, Groupe INITIATIVES, Fondation pour le Progrès de l’Homme…
- Entreprises et acteurs de la RSE
Quelques chiffres
- 80 % des étudiants trouvent un emploi dans l’année qui suit l’obtention du diplôme
- 35 % travaillent à l’étranger
- 60 % travaillent sur un poste à forte dominante internationale
- 60 % occupent des postes de cadres dans les administrations des pays du Nord ou des pays en développement (PED) et dans les grands organismes (bureaux d’études, ONG, fondations d’entreprises, entreprises, banques).

Jardin d’agronomie tropicale de Paris
Pour toute question administrative : scoliedes@univ-paris1.fr
Institut d'études du développement de la Sorbonne (IEDES)
Parcours Crises, développement soutenable et genre